Fréhel à la dérive

Au soir de sa vie, Fréhel est seule dans un bar de Pigalle, chez le Bougnat. Nous sommes le 2 février 1951. Fréhel raconte ses rencontres, ainsi vous croiserez Damia, Maurice Chevalier, Mistinguett, Gabin... Un parcours des rues de Pigalle jusqu'à la scène de l'Olympia, pour fuir Paris avec elle pour rejoindre St Petersbourg, Bucarest, Constantinople... Une glissade dans sa dégringolade entre cocaïne et alcool...

Le Saviez-vous?
Note de l'auteur : "Petite, bien calée sur les genoux de mon grand-père, je l'écoutais chanter "La blafarde". Le temps a passé... Et un jour, j'entends, à la radio, cette même chanson et Serge Gainsbourg parler de Fréhel, alors vint l'envie de connaître, de tout savoir de la chanteuse et de la femme. J'ai été fascinée par ce personnage au destin exceptionnel, par cette femme libre, sans concessions, tout à son art.

L'adolescente, qui pour son tour de chant était payée d'un croissant et d'un bol de café, connaîtra plus tard les splendeurs des cours d'Europe où elle sera adulée. Succédant à la gloire, la décadence, la mendicité, "un verre de vin contre une chanson", et enfin la fosse commune au cimetière des "chiens perdus". Ses métamorphoses, ses mutations et leurs conséquences font de Fréhel, un personnage théâtral.

Bien que la chanson réaliste, celle qui raconte une histoire soit en voie d'extinction, je veux encore croire que ce qui plaît à un public attentif, au théâtre comme à l'opéra, au cabaret comme au concert, au cinéma comme à la télévision, c'est de s'entendre raconter des histoires, leurs histoires."