Près de 10 en plus d'une heure et surtout, grâce à une ironie et une finesse que le public juge admirables et qui sont les siennes, il dénonce la dictature et d'autres maux qui minent le tiers-monde, son "continent". C'est un spectacle qui n'obéit pas aux règles habituelles des one man show ( sketchs de cinq minutes, enchaînements de jeux de mots, ...). Ici, la longueur et une certaine lenteur permettent au spectateur de rentrer dans chaque histoire et de ne jamais dire "Tiens! Déjà la chute!" Le premier sketch parle de l'enseignement scolaire là-bas et montre (très ironiquement) comment, il y a eu, progressivement, de moins en moins de liberté dans les pays où la dictature règne aujourd'hui. "Célébrité" montre comment le regard porté par autrui sur soi, change, quand on réussit finalement dans la vie, contre toute attente. Le choix des prénoms pour un enfant ayant pris une grosse ampleur tout au long des récentes grossesses, le sketch "Les prénoms" a voulu s'y intéresser. Il montre comment on les donne "Là-bas" et "ici" et ma foi, ce n'est pas de la même façon. Enfin, "Le vendeur du mic mac burger" mettra en scène un vendeur dans un fast food. Mais ce vendeur, contrairement à la rapidité dont il devrait se doter pour travailler dans ce type de restauration, ira à une toute autre allure et tiendra des propos qui étonnent, parce que... Je préfère vous laisser venir déguster tout cela, avec ou sans ketchup. Assereje ja je.