C'est quelques années après Didon et Énée, qui aura fait découvrir l'opéra à l'Angleterre, qu'Henry Purcell, organiste à l'abbaye de Westminster, compose la musique de King Arthur sur le poème de John Dryden.

Dans ce qui n'est ni un opéra ni un spectacle de masques mais un dramatic opera, on trouve mêlés choeurs, arias, danses et théâtre, en une succession de tableaux, au service de la plus célèbre épopée du royaume. Car c'est bien la légende du roi Arthur que l'on retrouve ici... dans une version plus drolatique que martiale.
Pour résumer, on dira que le très chrétien Arthur – assisté de son loyal enchanteur, Merlin –, affronte son rival, le fort païen Osmond, servi par les tours maléfiques du sombre mage Oswald. On ajoutera qu'à cette guerrière symétrie s'ajoutent des sirènes, une pure et aveugle ingénue, une mémorable chanson à boire, les 242 mesures d'une passacaille d'anthologie, un peuple de glace que réchaufferont les ardeurs de Cupidon, et la célèbre Cold Song popularisée, entre autres, par Klaus Nomi...

Un spectacle donné dans la tradition épique néerlandaise, où les interprètes sont tour à tour chanteurs et bateleurs, héros et témoins, pour mieux dévoiler la saveur de cette fantaisie picaresque.

Opéra de Henry Purcell
Livret John Dryden
Direction musicale Frédérique Chauvet
Avec l' Ensemble BarokOpera Amsterdam

Spectacle en anglais et français surtitré en français