Le verbe a cela de fascinant qu'il se compose de signes qui, bien que figés, ouvrent la parole à moult dimensions. Le mot, ses nuances, ses limites, autant de critères auxquels les femmes et hommes du verbe sont sensibles. L'écriture est un parcours en soi-même et à travers le monde. Ainsi, Aléthéia s'initie à la poésie et, comme d'autres, elle est partagée entre l'esthétique du verbe et son impact profond.

À travers plusieurs tableaux, le spectateur découvre la poésie en tant qu'expression de la voix, mais aussi du corps. Le lyrisme et le malheur d'Orphée ouvrent et clôturent cette pièce, harmonie de l'écho. Aléthéia se dévoile tout d'abord, pensée idéaliste, rêves d'évasion. Puis, la rencontre clé intervient qui l'invite à découvrir combien les mots peuvent servir à créer le monde dont elle rêve. C'est ainsi que la porte s'ouvre vers l'espoir. Aléthéia se tourne vers le verbe, se tourne vers l'action. La plume devient alors la main qui offre l'idéal et n'est plus l'oeil passif qui rêvait d'un ailleurs. Alors que la poésie s'imprègne dans le coeur d'Aléthéia, un changement irréversible se produit...

Aléthéia, ou l'histoire des mots et des maux ; l'expression des espoirs et des flammes qui animent nos actions. Une invitation à la poésie théâtrale, au mélange des genres et des imaginaires...

Le Saviez-vous?
Après une première représentation en 2012, Aléthéia revient sur scène dans un nouvelle édition !