La quête d'une identité collective fait ici écho aux bouleversements politiques que le monde a connu au cours des "Printemps arabes" . Sur scène, sept danseurs expérimentent le cercle, tournent à la recherche d'un temps et d'un espace communs, s'approchent, s'enlacent et savourent le plaisir d'un mouvement continu et infini.

La force de la poésie de Mahmoud Darwich récitée en langue arabe retentit comme une révolte des mots ; associée à une musique hypnotique, parfois électronique ou aux sonorités arabo-andalouses, elle plonge les danseurs dans un état physique poussé à son extrême. En résulte une transe lancinante, envoûtante, incontrôlée ou exaltée, une danse où l'équilibre collectif et l'harmonie des corps résonnent comme un idéal.