Un homme, seul en scène, raconte alternativement par la parole et par le trait. Il parle des origines du dessin, il dessine les origines de sa parole.

Deux récits s'entrecroisent :
- L'un raconte les origines mythologiques des premiers traits, puisant dans l'imaginaire des contes grecs et japonais. Il est question d'amour, d'ombres données, du premier miroir et de l'identité cachée dans les traits d'un visage.

- L'autre remonte aux origines personnelles du dessin de l'auteur, depuis une carte postale dessinée par son arrière grand père dans les tranchées, jusqu'aux retrouvailles mystérieuses avec ses propres dessins d'enfant.

Beaucoup d'Ombre et beaucoup de Lumière nous parle de filiation, d'identité, des traces que l'on reçoit et de celles qu'on laisse.
"Tous les enfants dessinent et un jour ils arrêtent. Ils arrêtent d'être des enfants"