Longtemps voué aux seconds plans en raison notamment de proportions peu commodes pour les virtuoses, le cello conquiert ses lettres de noblesse à Bologne vers 1640 : réduits en taille, violoncino puis violoncelle déclassent la viole de gambe de sonorité moins ample et, dès lors, les Italiens n'auront de cesse de raffiner et valoriser les atouts du nouvel instrument.

Élève de Corelli, Geminiani devient à Londres une star du violon tant adulée que contestée : son style exubérant, fantasque et excessif, se retrouve dans ses sonates pour violoncelle. Vivaldi quant à lui, le plus connu des compositeurs baroques, a laissé 9 partitions dont l'influence sera considérable.