Jouant des liaisons entre théâtre d'ombre et musique, inspiré par la construction que Purcell a voulu en miroir du monde terrestre et du monde des voix maléfiques, intrigué par le choeur " Great minds against themselves conspire " (les grands esprits conspirent contre eux-mêmes), ce spectacle plonge au coeur des contradictions inhérentes à chaque être humain, dans cette oeuvre dont la concision engendre une densité qui laisse ébloui, pleurant avec le choeur des anges la chute de Didon.