Hjalmar Ekdal, sa femme Gina, et leur fille Hedvig vivent dans une soupente jouxtant un grenier où Hedvig se réfugie en compagnie d'un canard sauvage. Tous trois cohabitent avec le père de Hjalmar, le vieil Ekdal. Ce dernier a autrefois purgé une peine de prison pour un délit financier dont l'instigateur était le négociant Werle. Or le fils de Werle, Grégoire, revient dîner dans la maison familiale et apprend que Gina a été autrefois la maîtresse de son père : celui-ci a orchestré son mariage avec Hjalmar. Grégoire n'aura de cesse de faire éclater la vérité dont personne ne sortira indemne...

L'humanité décrite par Ibsen est imparfaite, mais il n'est pourtant pas sipessimiste. Il croit en l'humanité et ne renonce jamais à espérer le jour où l'homme ne sera plus un loup pour l'homme. Yves Beaunesne, metteur en scène qui sait toujours servir les textes avec intelligence, aura à coeur de démêler l'écheveau inextricable de ces "pauvres vies tordues mais tournées vers le ciel".