images de sa liaison avec elle. lui, est ce déserteur aliéné par sa passion; elle, est la subversive femme fatale, indomptable, audacieuse, envoûtante, intense, brûlant son amour à la vie et à la mort.Cette tragédie d'amour et de sang se joue au centre d'une arène faite de Vie, de Théâtre et de Cinéma.
Écriture dramatique et scénario de Michel Bouttier. D'après le mythe universel crée par Prosper Mérimée et Meilhac et Halévy (librettistes de Bizet).Pour rendre la passion amoureuse et ses effets transcendants et destructeurs, il fallait pénétrer et voyager dans les sensations de Don José et de Carmen. Le cinéma était le média idéal. Sur scène, José tue son Amour dans un acte de jalousie. Puis, dans une pulsion de désespoir, et pour se recueillir en paix, il se livre au premier corps de garde. Sur la toile cinématographique, Il est ainsi en prison seul avec lui-même, hanté par la présence de sa Carmen muse mythique. Il revit les sensations de sa vie, accompagnée de sa Carmen idéalisée qui apparaît et disparaît sans cesse. Les épisodes de leur vie amoureuse s'épanouissent sur scène. Don José et Carmen vivent donc leurs aventures quotidiennes sur le plateau de théâtre et leurs sensations, leurs visions du moment présent sont projetées sur les écrans de cinéma. Où est le fantasme? Où est la réalité? Carmen glisse dans l'écran, Don José vit avec son image; Carmen débouche de l'écran, don josé vit charnellement avec Carmen; Don josé est abandonné par Carmen, il la sent autour de lui : elle est là présente sur les écrans... Elle revient, il la sent en lui, autour de lui, et Carmen est devant lui, autour de lui, derrière lui, scéniquement ou cinématographiquement.