Chacun évoluant au gré de son énergie individuelle, les corps des danseurs se rapprochent, s'emportent et finalement se relient, de façon irrépressible. Comment se dévoiler, se découvrir dans cette multitude d'humanités ? Akzak vient du terme turc aksak qui signifie "à contretemps" dans la musique ottomane. Le rythme, de l'un et du multiple, est au coeur de la pièce : rythme des corps dansants et chantants, rythme de la lumière, répondant aux rythmes de la musique créée en live par un percussionniste virtuose. Depuis près de trente ans, le duo de chorégraphes Fattoumi/ Lamoureux s'est construit dans un dialogue Nord/Sud.

Dans cette pièce chorale, imaginée en collaboration avec douze danseurs originaires pour la plupart du continent africain, ils explorent à nouveau les notions d'hospitalité et de solidarité entre les peuples et réactivent une "puissance d'imagination et d'écoute".