Dans la pénombre, une jeune femme murmure une histoire comme seule la Corse peut en faire naître. Une histoire sublime comme l'amour, violente comme la vie.

Inspiré de la véritable histoire de Maria Gentille, surnommée l'Antigone Corse, La Manne est une lamentation, le cri d'une jeune femme amoureuse, adressé à la terre et au ciel.

Oletta, 1769, un complot est organisé contre les troupes française, il échouera, mais plusieurs hommes seront condamnés à de terribles supplices, et parmi eux, le fiancé de Maria. Pendus sur la place, on leur refusera d'avoir une sépulture.

La Manne s'ouvre sur un visage de Piéta : celui d'une jeune femme qui, dans la pénombre, murmure une histoire comme seule la Corse peut en faire naître. Une histoire sublime et violente à la fois.

Elle raconte sa passion. Les débuts d'un amour bercé par la nature minérale de l'île. Un amour infini, déchiré par cette tragédie.

Comme une ode, Maria, dans une langue mêlant simplicité, poésie et brutalité, raconte ce destin qui n'était pas un choix mais une nécessité, comme celle qu'à le papillon éphémère de donner naissance avant de disparaître.