Théorie de mes cordes

Au programme :
Airs anglais, Nicola Matteis, Henri Purcell, Yann Tiersen, Philip Glass.
Par Camille Aubret, violons

Ce seule en scène, récit à la première personne, tisse des pièces pour violon ou alto tirées du répertoire baroque, mais aussi de la musique irlandaise traditionnelle et une partita pour violon seul de Philip Glass.

Diplômée de Sciences Po Rennes et de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Camille a découvert la musique ancienne avec Amandine Beyer au stage de Barbaste, puis a obtenu un premier Diplôme au CRR. d'Aubervilliers, avant d'étudier avec Patrick Bismuth au CRR de Paris. Depuis 2013, elle collabore avec plusieurs ensembles de musique ancienne (Le Banquet Céleste, Ensemble Marguerite Louise, Stradivaria, les Surprises) qui l'ont conduite à voyager en France, au Japon, en Nouvelle-Calédonie, au Mexique, en Russie. Plus récemment, elle s'est particulièrement investie auprès d'ensembles tels que la Tempête ou le Poème Harmonique, qui mettent en avant l'improvisation et la tradition orale dans l'interprétation de la musique ancienne.

Après un parcours professionnel dans la recherche en sociologie et les langues orientales, Camille devient violoniste professionnelle, renouant avec ses amours adolescentes. Le violon fait partie intégrante de son corps. Camille raconte ici une sorte de conquête de soi à travers le désir de devenir violoniste. Elle y mêle ses souvenirs notés dans ses carnets de l'époque, des portraits-hommages à ses professeures. Elle va vers son violon rétif comme on dresse un cheval. Elle souffre, désespère, trouve l'apaisement sur les terrasses ensoleillées de Palestine, puis découvre l'équilibre dans le Trégor. Histoire de chutes, d'espoirs, d'encouragements pour qu'enfin arrive la lumière et le "son fluide longtemps désiré".