A mesure que la parole et le mouvement déroulent le passé, les personnages et le public font l'expérience d'un présent vécu ensemble.
Virginie, Irène et Elize, sont trois amies aux caractères très différents.
Virginie est rêveuse, romantique... Elle plane. Irène est impulsive, sulfureuse... Elle brûle. Elize est prudente, terre à terre... Elle rationalise. Mais lorsqu'elles dansent, elles ne forment plus qu'une, un seul et même tout.

Trois amies, trois femmes, trois pas, votre regard. Trois étincelles qui fouillent une malle, symbole de leur vie, de La vie ; une malle fourre-tout où se retrouvent également les souvenirs des spectateurs devenus le temps d'une danse à la fois témoins et confidents.
Souvenez-vous de cette odeur si particulière synonyme de vacances ; de ces heures passées devant un Tour de France jamais plus intéressant que lors des rediffusions de chutes, de tous ces petits riens qui font que notre vie nous appartient et ne ressemble pas tout à fait à celle du voisin. Quoi que ?

Par ces trois chemins de vie, le spectateur se trouve plongé dans le bric-à-brac du quotidien, des souvenirs et des sens. La danse, respiration pour une autre réflexion, nous amène dans l'inconscient, sorte de transe où tout le monde entre en rêvant. Grâce à ce moment de partage elles revivent et font revivre des moments en apparence anodins et pourtant bien ancrés en nous.