A l'occasion de la sortie de son 2ième album autoproduit ( 5 titres ), Emmanuelle Cadoret nous invite à découvrir son univers, nourri par la complicité des musiciens qui l'entourent : Marion Gandjean à la batterie, Gilles Saucet à la basse, Raphaele Murer au violoncelle, Thomas Charlet à la guitare. Le groupe allie l'énergie du rock à la sensualité romantique du violoncelle et de la voix. Les textes et les mélodies, riches et personnels fusionnent sur des ambiances tout en nuances, parfois intimistes, parfois agitées.

Hopper : du rock sale ou de la pop sombre. Du rock dépouillé, brut, mélodique, à fleur de peau. Du rock anglo-saxon, tant dans ses influences que dans ses compositions où le calme peut soudain virer à la tempête, la douceur s'estomper brusquement sous l'impulsion d'une rage comme trop longtemps contenue.

Deux chants en anglais, deux voix féminines contrastées - entre âpreté et sensualité - dont les propriétaires caressent ou giflent les cordes de leurs guitares. Une rythmique masculine impeccable. Un son d'album qui sent la prise live, l'instinctif, le non-édulcoré. Des prestations scéniques énergiques, habitées. Un groupe qui affirme son identité, enracinée dans le meilleur de la culture indie-pop-rock américaine, mais singulière car mûrie. Un groupe de caractère. Un groupe français. Bonne nouvelle.