Gomorra

-Ci piace !
Le texte est très dur. Malgrè cela, la mise en scène est simple mais efficace, les acteurs sont tous très bons et quel plaisir d'entendre jouer une pièce en italien ! Ci piace !
# écrit le 10/05/11

-Bien mais...
Je ne connaissais ni le livre ni le film je suis donc venu découvrir cette pièce où la mise en scène et les acteurs sot impressionnants. Seul bémol, la pièce est en italien et les sous titres sont relativement hauts par rapport à la scène ce qui impose de jongler sans cesse entre les deux. Bref superbe pièce que pourront surtout apprécier ceux qui ont des notions d'italien.
# écrit le 21/04/11 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Un spectacle dense, pour acteurs exceptionnels
Excellent pièce de théâtre, très dynamique, d'une grande densité, et portée par des acteurs exceptionnels. Le décor est très inspiré, et la mise en scène est millimétrée. On pourra cependant parfois reprocher un manque de respiration, qui serait bienvenu, et un manichéisme peut être trop prononcé. Attention : la pièce est en napolitain, et les sous-titres ne sont pas toujours à la hauteur. Il est conseillé de comprendre un minimum l'italien pour profiter totalement de la pièce.
# écrit le 21/04/11 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Top!
Aussi bin que le film et que le livre, utile et agréable, à voir!
# écrit le 21/04/11 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Drôle, émouvante, militante.
La pièce de Mario Gelardi met en scène le témoignage que Roberto Saviano a délivré au public dans son livre à succès Gomorra. On s'attendrait à une violence bouleversante, celle qu'on a regardée effaré sur les fauteuils de cinéma, mais détrompez-vous et oubliez l'affiche mensongère car la pièce de Gelardi n'est pas " une fresque brutale et violente ", elle n'est pas juste " la vie des habitants de ce monde impitoyable ". Non, Gelardi nous met sous les yeux des parfaits antihéros qui frôlent joyeusement le grotesque avec leurs noms improbables de truands, leurs anti-valeurs faciles et leur désir inassouvissable et puérile de " bella vita " et nous sommes conquis. Ils nous arrachent un sourire, oui, malgré nous, car tout est tellement absurde autant que vrai. Ils sont capables de nous faire rire, par leurs paroles décousues, leurs gestes excités, leurs comportements de singes inconscients et prisonniers d'un monde qu'ils ne maîtrisent pas. Animalisés jusqu'au comique le plus émouvant ils nous entraînent dans leur triste monde de violence dont ils sont pris au piège. Un monde où, si par un moment magique, la poésie y prend place, c'est pour célébrer une aussi brûlante que macabre passion pour le Kalachnikov, nouveau dieu d'une guerre sans vainqueurs, passion sensuelle et quasi sexuelle pour l'objet qui offre l'enivrant pouvoir de tuer : et là on ressent d'un coup un écho effrayant qu'on associe au Marinetti exalté de l'Alcova d'acciaio ; c'est le frisson dans le dos. Le travail de Gelardi c'est un témoignage militant et à coté de ces marionnettes tristement drôles et cruellement émouvantes Gilardi et Saviano crient noms et prénoms, dénoncent faits et méfaits de ceux qui tirent les ficelles, lancent un appel qui ne nous laisse pas indifférents : c'est l'espoir vivant de changer les choses, le désir de liberté humaine, le besoin de conscience civique.
# écrit le 21/04/11