Chère Calamity

Ces écrits biographiques au style particulier sont repris ici parce qu'ils révèlent une femme passionnante, l'artiste, l'amoureuse de la nature qu'elle était et sa difficulté à vivre dans un monde de femmes et d'hommes qui n'acceptaient pas son originalité.

- La meilleure tireuse de l'Ouest américain, c'est le mythe qu'elle est, la légende qu'elle a su créer de son vivant.
- Une femme isolée, une mère, une amoureuse, c'est ce que nous ne savions pas.
- Une femme courageuse, qui apprend à lire et à écrire pour laisser des lettres à sa fille qui lui manque terriblement, c'est ce qui nous intéresse.
Quand elle devient aveugle, elle meurt. Elle a cinquante ans. On est en 1902. C'est aussi l'histoire de l'Ouest américain, de cette conquête qui se fait aux dépens de la civilisation indienne.
Historiquement, le début de l'ère industrielle, c'est passionnant.

" La sorcière blanche ", le spectacle c'est l'histoire d'un passé et d'un présent, d'une difficulté à conjuguer ces rythmes différents.
L'histoire d'une femme moderne, d'une artiste : Calamity Jane.

" La sorcière blanche" est une mosaïque d'éléments autobiographiques qui révèlent la complexité du personnage de Calamity Jane.

Une part de vérité, une part de mensonges. Des rythmes, des espaces qui dialoguent.

Espace Off : des images sur différents écrans. Des images de plasticien qui alternent avec des ombres chinoises et des ombres portées sur un autre écran et orchestrent le rythme de vie de l'actrice sur scène qui incarne Calmity Jane.

Espace In : le Présent.
Calamity Jane sur scène vit la fin de son existence, sédentaire à présent.

Espace Off : le Passé, qui se raconte par images sur les écrans. Elle les commente quelquefois.
Une forme de récit contemporaine qui fait dialoguer le présent et le passé..

" La sorcière blanche " : des arts qui conjuguent leurs talents sous nos yeux de spectateurs pour rendre hommage à une vie très exceptionnelle qui nous fascine toujours, celle de Calamity Jane.

Un documentaire-fiction théâtral.
Une forme théâtrale moderne.

Collaboration artistique de François Stoerkel ; Images de François Stoerkel, filmées par Thierry Picq.