D'un poème de Rilke suivi d'une gigue de J.S.Bach, Birgit Yew part à la quête des origines de sa culture européenne pour s'enraciner dans le présent : " qui veut s'ouvrir au monde doit avoir de bonnes racines " dit un proverbe africain.

Des temps reculés des airs traditionnels gaéliques irlandais, écossais et bretons du Barzaz Breiz - une des danses irlandaises nous rappelle la musique des mongols, voisins des Scythes ancêtres des celtes d'Europe - on arrive à l'époque actuelle : compositions, improvisations et arrangements de l'artiste.

Quatre langues - breton, gaélique, anglais, onomatopée - nourrissent notre imagination.

Ihab Radwan dont le oud se fond dans les sons du violoncelle par un jeu intuitif et profond tout en suggérant ses racines d'Orient, la chorégraphie de Souraya Baghdadi, par la conscience du corps, l'extrême sensibilité et la maîtrise du geste, transcende la danse orientale pour être en communication intime avec la musique.

J.B. Mondoloni, spécialiste du bodhran, avec sa grande palette de sons de la percussion irlandaise et du didgeridoo, et la subtile lumière de clair-obscur à la Vermeer (selon E.Duvernay, afp) de Parhal enrichissent le répertoire étonnant de la violoncelliste chanteuse multi-face.

D'après sa recherche subtile et intuitive sur les fréquences, la résonance optimale et leur effet sur le corps et l'esprit, l'artiste affirme le pouvoir créateur du son.
En quête du moi intime Birgit Yew nous rapproche de nous même et insuffle la joie de vivre.
Sa musique est unificatrice et renvoie à une origine commune à toutes les cultures : " All in One "

Création :
musique - poésie - image.
Birgit Yew : violoncelle, voix
Ihab Radwan : oud
Souraya Baghdadi : danse
J.B.Mondoloni : percussions, didgeridoo
Patrice Parhal : création lumière