Unn a disparu. Siss, son amie, en dépérit.
Au printemps, la fonte des glaces livrera le corps intact d'Unn. Siss vivra, sachant qu'elle ne trahira jamais cette amitié.

Toute la beauté du livre est située au-delà du récit, dans l'abolition de la frontière entre le réel et la vie rêvée, dans le triomphe de l'amour sur la mort.

Fils de paysan, Vesaas est un des plus grands écrivains du siècle passé.
Ses livres nous emprisonnent et ne nous quittent plus. Ils sont peuplés d'êtres simples et timides, qui voient au-delà des apparences et entendent le craquement des abîmes que nous portons.

Cette atmosphère est restituée par la mise en scène de Stéphanie Loïk, avec deux comédiennes et deux jeunes circassiennes silencieuses, suspendues à une corde, fragiles comme de la glace.