Embauché comme copiste dans un cabinet juridique, il refuse peu à peu de faire ce que son patron lui demande. Jean-Yves Ruf s'empare de ce personnage et le tire du côté de Jacques Tati ou de Buster Keaton. Son Bartleby a peu à peu quitté son modèle original pour voler de ses propres ailes. Il n'a pas de nom (quand il le prononce on ne le comprend pas), aucun passé, pas d'adresse. Il débarque un jour dans ce bureau, personne ne sait d'où, et se fait engager sur le champ. Mais le nouvel employé a deux défauts : il veut absolument rendre service et il est particulièrement maladroit.
Sous le regard imperturbable de sa collègue Sophie, il enchaîne bévues sur bévues, sans le vouloir jamais. Il va finalement faire de ce bureau un véritable capharnaüm sauvage et imprévisible et rendre son patron complètement fou. Aux grands maux, les grands remèdes : on finira par lui retirer tout travail, enfin on "préfèrera ne pas" lui en donner.

scénographie: Maxime Kurvers assisté de Kristelle Paré
costumes: Kristelle Paré
lumière: Azéline Cornut
son: Jean-Damien Ratel
assistant à la mise en scène: Matthias Urban
construction des décors: Gazus Gagnebin et Leila Licchelli
régie générale: Gilbert Maire