Une maison achetée par Witha, la grand-mère (alors jeune mariée) en 1934, à un couple juif contraint à la fuite et à l'humiliation ; puis quittée lors de la partition du pays en deux pour aller vers l'Ouest et la perspective, toujours fuyante, d'un monde meilleur.

Les lois de restitution leur ont permis de récupérer leur bien, mais pendant ces années de discorde d'autres âmes errantes avaient fait de cette maison leur maison.

"Les fantômes subsistent au travers des époques qui, de 1934 à 1993, se mélangent et se répondent... La maison est la pierre angulaire de ces histoires, appartenant à tous et à personne, témoignant de la recherche d'identitéì de chacun par-delàÌ l'Histoire fracturée (avec une "grande H(ache)" comme le dit Georges Perec) d'un pays, d'une certaine Europe..." Sarah Blamont