Écrit à la fin de la Seconde Guerre mondiale, inspiré de nombreux faits divers de l'époque, le texte d'Henry de Montherlant nous relate l'histoire d'un homme qui, ayant trempé dans la collaboration, trouve intérêt à pousser son fils dans la Résistance afin de sauver son honneur et sa vie.

Quatre années après leur séparation à Cannes qui eut lieu durant l'hiver 1940, Georges Carrion retrouve pour la seconde fois son fils Gillou et la mère de Gillou, Marie.
Gillou désire s'engager dans la Résistance mais Carrion s'oppose à ce projet. Il va bientôt lever l'interdiction car il craint d'avoir des ennuis à la Libération.

Face au père et au fils, Léa Drucker est la mère, femme délaissée, égarée et envoûtée par son instinct maternel.

Assister à cette représentation est l'occasion de redécouvrir un auteur oublié qui a pourtant marqué le répertoire dramatique d'après-guerre.

Michel Fau : " Mettre en scène en 2013 un texte de Montherlant peut paraître curieux, mais choisir sa pièce la plus secrète et la plus brûlante est carrément audacieux !
Montherlant écrit Demain il fera jour en 1949 mais ce drame dérange, le sujet est brûlant et pesant. Le public d'alors n'a pas très envie d'entendre parler de collaboration et d'épuration. "