En langue japonaise, " Hakanaï " définit ce qui est transitoire, fragile, évanescent. Il s'écrit en conjuguant l'élément qui désigne l'homme et celui qui désigne le songe.
Voilà le point de départ de cette singulière expérience sensible signée Adrien Mondot, informaticien et jongleur, et Claire Bardainne, plasticienne et scénographe.

Un cube de tulle blanc constitue l'espace de cette performance.
Un dispositif de quatre vidéos synchronisées y projette un univers graphique généré en temps réel. Le corps de la danseuse entre alors en dialogue avec ces images en mouvement au rythme d'une création sonore lyrique qui souligne le caractère onirique de la chorégraphie.
À la fin de la représentation, les spectateurs sont invités à déambuler dans l'installation, à l'endroit même que la danseuse a arpenté, chargé de ce qui a été traversé. Ils peuvent prendre la mesure de l'espace et vivre de l'intérieur ce monde visuel en mouvement.