Ils sont sept. Deux hommes, cinq femmes. Sept personnalités, sept vies. Qui se rencontrent dans un lieu apparaissant aux yeux de beaucoup comme sale et dépravé.
Ce lieu, c'est un club libertin.
Mais pour ces sept là, il s'agit plutôt d'un havre de paix, un havre d'amour dans lequel le jugement subi jour après jour n'existe plus.

Petit à petit, une forte connexion s'installe entre eux. Jusqu'à ce qu'ils se sentent assez en confiance pour exprimer leurs souvenirs les plus noirs. Viol, avortement, homophobie et transphobie vont pouvoir être librement exprimés par celles et ceux qui, dans cet endroit, tombent le masque porté dans la vie quotidienne. C'est lors de cette soirée de toutes les vérités que vous êtes conviés. Toutes et tous, vous êtes les bienvenus pour partager cette fête – car il s'agit bien d'une fête – et découvrir que sous les façades souriantes, le pire se cache souvent.
Comment faire la fête lorsque l'on parle de traumatismes ? Peut-on passer ses soirées dans des clubs à la moralité dite douteuse sans être malsain ?
N'ayez pas peur. Poussez la porte, et venez les rejoindre.

Erotidia ou Comment Eros fut blasphémé n'est pas un recueil de témoignages ni un documentaire. Cette pièce livre des moments de vie, de joie, de fête, mais surtout d'amour. Et si l'amour se révèle parfois destructeur, il n'en reste pas moins le carburant nécessaire à la vie.