Légendes tchèques

Depuis l'Antiquité, les Muses sont filles de la Mémoire. En effet, la musique a le pouvoir d'évoquer le passé, comme celui d'invoquer le souvenir. Quoi de plus " enchanteur " que la voix parlée ou chantée pour rappeler à notre mémoire les personnes disparues ou les événements phare d'une histoire. Sertie dans un écrin sonore aux mille chatoiements instrumentaux, cette voix prend des accents à la fois lyriques et cocasses. Composée d'oeuvres si rares qu'elles sonnent neuves à l'oreille, cette veillée évoque tout autant le monde de l'enfance et ses comptines que les airs populaires tchèques et la " grande musique ".

Programme musical :

Bedrich Smetana : Le Pêcheur, mélodrame d'après Goethe pour piano, harpe, quatuor à cordes et récitant Antonin Dvořák
Dumky pour alto, clarinette et piano (arr. K.Maratka)
Quand ma mère m'apprenait à chanter, mélodie pour soprano et quatuor à cordes
Leoš Janáček Rikadla (comptines) pour soprano, clarinette, piano et récitant
Bohuslav Martinů : Le soir ; La libellule ; Les danseuses de Java, trois mélodrames lyriques pour harpe, piano, violon, alto et récitant
Erwin Schulhoff : Pièces pour quatuor à cordes
Krystof Maratka : Kouznetsov, mélodrame pour piano et récitant ; Csardas pour clarinette, quatuor à cordes et piano